L’Eglise a raison de solenniser une fois l’an cette merveilleuse réalité qui reste centrale pour notre Foi : la Fête-Dieu. Une occasion de nous dire l'importance de nous unir au Saint-Sacrifice de la messe par la consécration et la communion.
L’enracinement de ce mystère divin est bien sûr biblique, « Je suis le Pain de Vie », mais surtout renvoie à la Sainte Cène dont nous faisons mémoire chaque Jeudi-Saint. A chaque messe nous devrions être saisis d’étonnement au moment de la communion.
Un Dieu qui non seulement s’est abaissé jusqu’à se faire homme mais meurt à notre place pour nous réconcilier avec Dieu le Père, un Dieu aussi qui désire sans cesse s’abaisser et s’unir à nos âmes dans la mesure même de notre Foi.
Depuis toujours au long des siècles l’Eglise a rappelé la nécessité de dispositions intérieures pour bien communier. En premier lieu l'Amour et la Foi en cette parole divine de Jésus Fils de Dieu. « Ceci est mon Corps ». Comme l’Evangile le montre pour le banquet nuptial, où l’Agneau victorieux pour nos péchés se donne tout entier, il faut la robe nuptiale, l’état de grâce, la confession de nos péchés si nécessaire pour être bien disposés à recevoir Jésus.
Rappelons ce qui est requis par l’Eglise pour bien vivre cet acte sublime de la Communion où nous recevons le Corps, le Sang, l’âme, la divinité et tout l'Amour du Christ.
Tout d'abord, ayons à cœur de manifester une révérence telle que l’Eglise le demande : génuflexion ou inclinaison avant de communier. Nous serons debout surtout en procession ou à genoux, si cela convient, en pensant au mouvement d’ensemble.
Nous le savons, la forme antique et traditionnelle reste la communion sur la langue. La communion dans la main est permise, mais pas n’importe comment… le geste doit être beau et digne, en présentant la main gauche bien à plat sur la main droite, à hauteur suffisamment élevée. Vous pourrez ensuite avec la main droite prendre délicatement la Sainte Hostie. Il est vrai que la communion sur la langue évite les parcelles qui peuvent tomber, lorsque des mains peu habiles prennent quelquefois indélicatement et prestement l'hostie. Mais surtout la communion directement sur la langue permet de communier devant le prêtre. Les célébrants sont vraiment surpris de voir des fidèles prendre quelquefois l’Hostie d’une façon banale et communier en marchant...
Certes, il nous faut insister sur les attitudes intérieures de Foi et de pureté du cœur, mais l’attitude de respect extérieur peut signifier déjà beaucoup sur la conscience qu’a le fidèle de réaliser un acte sublime ! Rendons grâces à Dieu pour le don de son Amour. Soyons confiants, paisibles quand nous communions, mais jamais banals, ordinaires et comme distraits de la Réalité…
Marthe Robin, une grande spirituelle, stigmatisée du siècle dernier, qui a fondé l'œuvre des "Foyers de Charité", aimait à dire qu'une communion sans préparation et sans action de grâces est de bien peu de valeur ! Insistons aussi sur le temps de silence après la communion. Il doit être un Merci profond, un Magnificat avec la Vierge Marie pour remercier l'Amour de Dieu qui nous visite.
Ah, si nous savions le don de Dieu !
Père Jacques
Un Dieu qui non seulement s’est abaissé jusqu’à se faire homme mais meurt à notre place pour nous réconcilier avec Dieu le Père, un Dieu aussi qui désire sans cesse s’abaisser et s’unir à nos âmes dans la mesure même de notre Foi.
Depuis toujours au long des siècles l’Eglise a rappelé la nécessité de dispositions intérieures pour bien communier. En premier lieu l'Amour et la Foi en cette parole divine de Jésus Fils de Dieu. « Ceci est mon Corps ». Comme l’Evangile le montre pour le banquet nuptial, où l’Agneau victorieux pour nos péchés se donne tout entier, il faut la robe nuptiale, l’état de grâce, la confession de nos péchés si nécessaire pour être bien disposés à recevoir Jésus.
Rappelons ce qui est requis par l’Eglise pour bien vivre cet acte sublime de la Communion où nous recevons le Corps, le Sang, l’âme, la divinité et tout l'Amour du Christ.
Tout d'abord, ayons à cœur de manifester une révérence telle que l’Eglise le demande : génuflexion ou inclinaison avant de communier. Nous serons debout surtout en procession ou à genoux, si cela convient, en pensant au mouvement d’ensemble.
Nous le savons, la forme antique et traditionnelle reste la communion sur la langue. La communion dans la main est permise, mais pas n’importe comment… le geste doit être beau et digne, en présentant la main gauche bien à plat sur la main droite, à hauteur suffisamment élevée. Vous pourrez ensuite avec la main droite prendre délicatement la Sainte Hostie. Il est vrai que la communion sur la langue évite les parcelles qui peuvent tomber, lorsque des mains peu habiles prennent quelquefois indélicatement et prestement l'hostie. Mais surtout la communion directement sur la langue permet de communier devant le prêtre. Les célébrants sont vraiment surpris de voir des fidèles prendre quelquefois l’Hostie d’une façon banale et communier en marchant...
Certes, il nous faut insister sur les attitudes intérieures de Foi et de pureté du cœur, mais l’attitude de respect extérieur peut signifier déjà beaucoup sur la conscience qu’a le fidèle de réaliser un acte sublime ! Rendons grâces à Dieu pour le don de son Amour. Soyons confiants, paisibles quand nous communions, mais jamais banals, ordinaires et comme distraits de la Réalité…
Marthe Robin, une grande spirituelle, stigmatisée du siècle dernier, qui a fondé l'œuvre des "Foyers de Charité", aimait à dire qu'une communion sans préparation et sans action de grâces est de bien peu de valeur ! Insistons aussi sur le temps de silence après la communion. Il doit être un Merci profond, un Magnificat avec la Vierge Marie pour remercier l'Amour de Dieu qui nous visite.
Ah, si nous savions le don de Dieu !
Père Jacques