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Les éditos du Père Jacques



Premier dimanche

Notre Père qui es aux Cieux...

Le 1er dimanche de Carême nous donne le combat de Jésus contre les ruses du démon. Il déjoue ses pièges, les fausses lumières, celles évidemment de l'avoir et du pouvoir, au nom d'une autre valeur.

Plus qu'une valeur, la Personne de son Père le mobilise. Le Christ veut redonner à l'homme son identité brouillée par le mal. Dépasser les compromissions, avec Satan, c'est une victoire uniquement possible au nom d'un plus grand Amour.

Le Père qui est aux Cieux donne aux enfants de la terre le moyen de ne pas vivre en esclave. S'adresser à Dieu « Notre Père qui es aux cieux », c'est s'ouvrir à une transcendance, à un au-delà de l'horizon purement terrestre qui emprisonne l'homme dans son conditionnement.

Comme disait Pascal : « il y a en l'homme quelque chose qui dépasse l'homme ». Adorer le Père des Cieux, c'est s'enraciner sur une terre dont on sait d'où elle provient.

Le Créateur du ciel et de la terre est en même temps un Père qui m'aime et brise les miroirs aux alouettes.


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Dimanches de Carême

Deuxième dimanche : la Transfiguration

Que ton nom soit sanctifié...


Le deuxième dimanche de Carême nous ouvre sur le Christ lui-même, porteur de la lumière du Père. Sur la montagne du Thabor, que l'on peut voir encore actuellement près de Tibériade, une voix se fait entendre. Le Père proclame « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ».

Le Christ, le Oint, le Saint, s'irradie de l'amour du Père. Pierre, Jacques et Jean, perçoivent à travers l'opacité de la chair la lumière sainte de Dieu.

Avons-nous le regard assez pur pour percevoir tous les traits de lumière qui viennent du Père, qui se réfractent en ceux qui aiment, qui louent, qui travaillent à transformer l'histoire ?

Montons sur la montagne de la Prière, laissons-nous imprégner de la lumière de l'Esprit-Saint pour poser un geste de Paix déjà autour de nous. A travers des êtres de lumière, des hommes saints, le nom du Père sera déjà sanctifié.   


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Dimanches de Carême

Troisième dimanche : la Samaritaine

Que ton règne vienne....
   

D'où vient-il que la Samaritaine a laissé là sa cruche pour aller rejoindre ses concitoyens ? « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait, ne serait-ce pas le Messie ? »

Déjà elle se fait apôtre, elle travaille au règne de Dieu. En effet elle a été touchée par la bonté de cet homme qui lui demande simplement à boire, et qui a creusé en elle une autre soif... un désir plus que de l'eau. Elle a trouvé un sens à sa vie, une possibilité d'adorer, et surtout une lumière fulgurante sur sa conscience... Le règne de Dieu est venu en elle, et dans son âme où régnait la tempête tumultueuse des passions, « il se fit un grand calme ».

En ce Carême, nous nous interrogeons sur les motifs profonds de nos actions qui nous mobilisent. Les plaisirs, les honneurs, l'avoir, le pouvoir, peuvent exercer une influence tyrannique en nous : « Mon Dieu, que votre règne arrive ».


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Dimanches de Carême

Quatrième dimanche : l'aveugle-né

Que ta volonté soit faite....

Pour Jésus, la volonté de Dieu, il faut d'abord la voir. Pour la voir, il faut que les yeux soient guéris. Comme disait le philosophe Gustave Thibon, « ce n'est pas la lumière qui manque, c'est notre regard qui manque à la lumière ».

Connaître la Parole de Dieu, ses commandements, ses voies, nous permet d'orienter notre chemin, sûrs de ne pas nous tromper.

Depuis notre baptême, nous ne sommes plus aveugles de naissance, l'Église nous a transmis les volontés de Dieu, sans forcément flatter nos désirs.

Mon Dieu accorde-moi la grâce de voir ce que tu attends de moi et surtout donne-moi la force de l'accomplir, alors ta volonté sera faite, même elle sera peut-être fête...


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Dimanches de Carême

Cinquième dimanche : Lazare


Donne-nous notre pain de ce jour...

« Celui qui mangera de ce pain, Je le ressusciterai au dernier jour ».
Lazare a eu la chance de ressusciter avant même l'institution de l'Eucharistie. Évidemment sa résurrection n'est que temporaire, et elle est signe de la future résurrection du Christ et de la nôtre, définitive, à la fin des temps.

Le pain dont nous avons besoin est à la fois celui de la terre et celui du Ciel. Une semence de vie doit germer en nous pour un au-delà de nous-mêmes, le pain de Dieu nous le donne.

Certains aimeraient une vie qui ne soit pas uniquement biologique, sentimentale, intellectuelle, altruiste. Certes cela peut faire vivre, mais est condamné à mort si ce n'est pas traversé par une autre vie, celle de l'amour de Dieu. Manger, travailler, se tourner vers les autres, oui mais dans l'Amour de Dieu.

Amour de Dieu reçu, dont il faut se nourrir, sous peine de vivoter, même si extérieurement « on s'éclate » comme disent les jeunes.


Seigneur, donne-nous toujours ce pain là, celui qui nourrit la vraie vie.


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Dimanches de Carême
Sixième dimanche : Rameaux

Pardonne-nous nos offenses...

Le dimanche des Rameaux et de la Passion nous situe dans les Jours Saints qui commencent. Là, nous regardons notre Sauveur aller librement vers sa Passion.

Pourquoi y va-t-il ? Pour notre salut répond-on spontanément. Mais encore, de quoi s'agit-il ? Nous le savons, l'homme librement s'est auto-proclamé seul maître à bord, dans la navigation de sa conduite...
Cette conduite marche encore techniquement, mais elle n'est plus morale. L'équipage est désuni. Les familles qui tiennent bon la barre, essayent de ne pas être déboussolées, ont bien du mal à trouver la voie de la miséricorde qui les mène à bon port.

« Père, pardonne-leur » dira le Christ sur le mât de la Croix. Le navire Église ne peut couler, il a des vivres, mais n'arriveront à bon port que les réconciliés avec Dieu.
Les tempêtes, les offenses, les naufrages sont nombreux. Qui prendra les secours des sacrements... l'espérance du salut est possible à tous les pécheurs que nous sommes.

Les rameaux sont les signes qui annoncent l'arbre toujours vert de la croix. Le souffle de la miséricorde de Dieu est le meilleur vent pour nous faire avancer, si nous sommes débarrassés de la lourdeur de nos péchés.

Père, pardonne-leur...


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Dimanches de Carême
PÂQUES !

Ne nous soumets pas à la tentation,
    Mais délivre-nous du mal.....


A l'agonie, Dieu a dépassé toutes les tentations : « Ta volonté et non la mienne », dit le Christ au Jardin... puis il y a eu la croix, et enfin le tombeau....

Sur la croix, tout le mal fut incrusté en Lui... Au tombeau, la nuit du péché recouvre tout. Mais à la croix, un cœur était ouvert. Qui s'en est aperçu ? Qui verra que l'Amour n'a pu être tué ?

Marie-Madeleine au jardin de la re-création entend une voix, celle du bien-aimé: « viens ma colombe du creux du rocher ». Penché vers le rocher du tombeau, le gardien appelle « Marie », c'est de nouveau comme le Cantique des cantiques.

Ce mot est un chant d'amour : « sors dehors, de ton mal, de ta tristesse ; vois, le Père ne m'a pas abandonné », semble dire Jésus en montrant ses plaies glorieuses. « Oh humanité, et toi mon frère, tu m'as fait du mal..., mais on ne peut tuer l'amour ! »

La Résurrection, c'est la délivrance du mal en acte. Dieu en  Jésus montre que la Création de l'être humain est réussie, restaurée, délivrée.

Père, Merci de nous avoir délivré du Mal, par Ton Fils Jésus.



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